Cochon qui s'en dédit.

Si vous étiez congelé depuis des années comme Hibernatus, vous ne savez pas que Dominique Strauss-Kahn est un cochon et qu'il l'a lourdement payé.

Soyons franc, c'est avec une certaine curiosité malsaine que j'ai lu "Belle et bête", le livre de Marcela Iacub. J'alliais à cette curiosité malsaine, un sommet d'hypocrisie en me le faisant offrir par mère, me disant qu'au moins je ne participais pas à cette opération marketing. Certains, sachant que ma mère est une ancienne psychanalyste lacanienne tendance canal historique, y verrons sans doute un message.

De l'auteure, Marcela Iacub, je ne connaissais que peu de choses, hormis certains articles sur le féminisme qui, à l'instar de Peggy Sastre, avaient tendance à défriser les foufounes des "Chiennes de garde", ce qui n'était pas pour me déplaire. Je me lançais donc dans cette lecture sans a priori, avec juste l'angoisse que cela soit du sous-Christine Angot, c'est-à-dire pas grand chose…

Au premier abord et tel un vin court en bouche qui en fout plein le palais, le style est plutôt agréable et nerveux. On retient sa respiration dès les premières pages en se disant que Marcela démarre fort et que cela va être sanglant. Et puis, plus rien… La répétition à l'envi que nous avons affaire à un cochon et non plus à un humain. On reste sur sa faim de porc…

L'auteure n'a visiblement pas su développer son récit, ça tourne en rond et on décroche vite. Aucune chute et même si je l'ai lu jusqu'au bout, il m'est impossible de me souvenir comment l'histoire finit.

Ah, oui! C'est vrai ! Devant les tribunaux…