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Blog à la campagne

17 janvier 2022

Neodébiléralisme

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Dans la lourdeur des temps moroses et divisés

Nous avons perdu notre liberté chérie

Au profit d’une triste marche au pas biaisé

Vers l’autoritarisme d’intérêts prescrits

 

Sentez-vous le murmure de la ploutocratie,

Ce sale vent qui nous entraîne vers l’abysse

D’une croissance destructrice qui obscurcit

Toute vie et tout espoir altruiste.

 

                                                          ©Xavier Lauprêtre Janvier 2022

 

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3 janvier 2022

22, v'la les meilleurs voeux!

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3 janvier 2022

Petit conte de Noël de l'énième vague.

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Il était une fois une femme, la cinquantaine avenante, qui était salariée d’un grand groupe depuis une vingtaine d’années. Cette femme sportive et en parfaite santé travaillait à la formation pour la direction des ressources humaine, « la DRH de sa boîte » comme on dit dans le milieu du travail.

Effet de synchronicité, une nouvelle directrice générale et un nouveau virus firent leur apparition dans la société.

Un vent de panique souffla dans le monde économique qui sombra rapidement dans la peur et l’absurde.

La salariée que cette nouvelle maladie ne semblait pas inquiéter en comparaison du long cancer qui avait emporté son mari, continua à aller tous les jours au travail jusqu’au premier confinement, où on l’obligea à travailler de chez elle. Elle s’acquit de cette tache sans rechigner, mais commença à trouver le temps long et son jogging quotidien très court à seulement un kilomètre autour de chez elle. Toutefois, elle remarqua qu’elle était beaucoup plus efficace en télétravail qu’au bureau.

 

Au fil des mois, le virus disparaissait et réapparaissait selon une logique qui lui était propre, au point où les dirigeants et les scientifiques d’Absurdistan se perdaient dans des conjectures et des injonctions contradictoires, comme à la poursuite du vent.

De son côté, la nouvelle DG qui venait du MEDEF que l’on appelait le Patronat dans le milieu du travail, tissait sa toile et imposait une nouvelle équipe. Elle recruta un nouveau Directeur des Ressources Humaines qui venait de la grande distribution ou le « retail » piqué à l’anglais pour faire plus chic. Spécialiste du licenciement, que l’on nomme « flexisécurité » dans le milieu patronal, ce nouveau directeur avait la réputation d’un « fossoyeur » comme on dit dans le milieu des gens licenciés.

Toutefois notre salariée continua son travail même si l’ambiance « dans la boîte » devenait étouffante, sans doute à cause des masques. Les premiers objectifs donnés par la nouvelle direction étaient de réduire de dix pour cent les frais de fonctionnement et d’ailleurs la société recruta cinq nouveaux directeurs pour arriver à ses fins.

 

Notre salariée commençait à se sentir un peu seule, pas à cause du télétravail, puisqu’elle retournait travailler au siège, mais les réunions en « présentiel » se déroulaient  dans son bureau, chacun derrière son écran d’ordinateur. Il fallait ajouter la mise en place du pass sanitaire nouvellement créé pour sauver l’humanité du virus qui tuait 0,063 % de la population mondiale, surtout les plus de 84 ans.

Au bureau, ses collègues étaient tous vaccinés, pouvaient aller au restaurant entre collègues, mais notre pauvre salariée non vaccinée n’y avait plus droit.

De toute manière, c’était son choix, tant pis pour elle !

Mais quand elle partait le matin et rentrait le soir dans les trains et les métros bondés pendant quatre heures de transport, elle avait le temps de réfléchir et ne comprenait vraiment pas pourquoi le virus circulerait plus dans les restaurants ou les cinémas que dans les transports ou les supermarchés. Et elle avait également appris que la directrice générale qu’elle n’avait jamais rencontrée au siège, habitait en province et télétravaillait à cent pour cent. Quelle chance elle avait…

De même elle se fit la réflexion que pour cette cinquième ou sixième vague – elle ne savait plus très bien — une seule de ses amis non-vaccinés avait été malade pendant une semaine à cause du covid, les autres malades de son entourage étaient tous vaccinés deux fois, voire trois. Bien sûr, c’était une observation ridicule et personnelle qui ne reflétait pas la terrible tragédie qui se jouait dans les hôpitaux et les rédactions pour la cinquième ou sixième fois. On ne savait plus très bien...

Dans sa boîte, comme on dit dans sa boîte, les injonctions à se faire vacciner étaient permanentes que cela soit sur des affiches, le site internet ou dans le discours des directeurs.  À la télévision, à la radio, les chefs de service des hôpitaux suppliaient les non-vaccinés de se faire vacciner, car la vie de tous en dépendait. Un homme nommé Karim que la presse présentait entre la vie et la mort, avait tout de même eu la force de répondre à une longue interview dont la vidéo tournait en boucle sur toutes les chaînes. L’agence France Presse et le journal Le Parisien le situaient à l’hôpital de Montreuil, mais BFMTV à celui de Nice. Finalement peu importait le lieu, puisqu’il faisait acte de contrition, ayant trop écouté les complotistes et promettait que s’il s’en sortait, il se ferait vacciner, ainsi que toute sa famille. Les lits de réanimation étaient occupés à 98% par des non-vaccinés ajoutait horrifié un chef de service, mais les journalistes précisaient dans le même article qu’il s’agissait de quinze lits, dont seulement six étaient dédiés au covid, dont un malade vacciné.

Toutes ses informations, parfois contradictoires mais pourtant pas issues de la complosphère comme disaient les journalistes avec dédain, tournaient dans la tête de la salariée.

Et puis, en cette fin d’année et sixième vague proche de Noël, le nouveau directeur des ressources humaines qui avait  sûrement fait ses études dans les années 90, trouva cette idée si originale qu’ont tous les DRH, d’organiser un « Escape game » pour la cohésion de l’équipe. Une décennie plus tôt, c’eût été du saut à l’élastique. Cette matinée « cohésion » s’achevait en beauté sur un déjeuner d’équipe au restaurant en forme de joyeux Noël avec des cadeaux pour chacun.

Évidemment notre gentille salariée pestiférée car unique non vaccinée et sans pass sanitaire, même si elle était toujours en bonne santé, n’eut pas le droit de participer. Mais peu importe, elle assumait ses choix et avait beaucoup de travail en retard. Le jour J, une collègue se cassa le pied pendant le jeu et une autre se découvrit positive au covid après le déjeuner. Tout le monde fut renvoyé chez soi en tant que malade ou cas contact.

Notre salariée, unique non vaccinée et en bonne santé, se retrouva seule au bureau. Et quand elle rentra le soir dans le train bondé, elle souriait sous son masque.

27 décembre 2020

Retour sur confinement

La crise sanitaire a également touché ce blog puisque je n'ai pratiquement rien écrit cette année. Il faut dire que les nombreux excès en relation avec LE (pourquoi la ?) COVID ne sont plus à démontrer. Et comme disait Talleyrand : "Tout ce qui est excessif devient insignifiant".

Pourtant cette crise sanitaire, économique, sociale et politique est loin d'être négative pour moi puisqu'elle m'a permis de rencontrer quelqu'un de formidable, à la fois

Jeanne - Modèle/ Paris

Bonjour à tous,J'aime la photo depuis toujours.

https://jeanne92.book.fr


modèle et compagne, bref une égérie… Nous avons multiplié les séances photos, nous en avions le temps et la forte envie. C'est donc avec une sélection de douze photographies que j'ai faites d'elle que je vais conclure cette drôle d'année comme à mon habitude.

Je vous souhaite de bonnes fêtes en espérant une meilleure année à venir.

 

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16 mai 2020

Ce qu’il faut savoir sur ce nouveau virus.

Télétravail

Depuis plusieurs mois, le virus qui bloque le monde et en particulier la France est très insidieux. Après avoir relevé bon nombre d’informations sur son activité, je peux en toute humilité faire un état des lieux.

Ce virus touche en premier les endroits déserts, les grands espaces, plages, massifs montagneux et dans une moindre mesure les parcs. Car contrairement à l’Allemagne qui a laissé ses parcs ouverts pour 5 fois moins de morts, ce virus semble préférer les parcs français.

Sur la côte de Nacre que je connais bien, seule la plage de Saint-Aubin-sur-mer est épargnée pour les sportifs qui pratiquent le char à voile, longe-côte, kitesurf et planche à voile. Les pêcheurs et promeneurs risquent gros et si jamais l’idée vous prenait de vous allonger sur une serviette, à vos risques et périls ! Dès que vous passez la frontière des plages de Langrune-sur-mer ou Bernières, vous devez les quitter car le virus y est très virulent. À Saint-Aubin, le virus reprend après 19 heures et à Saint Malo en Bretagne, c’est après 20 heures. Le virus doit tenir compte du décalage horaire.

En montagne également, comme le massif vosgien, le virus était particulièrement virulent pendant le confinement. Il frappait sans distinction aucune les promeneurs, randonneurs ou vététistes. Seuls ceux qui allaient travailler à vélo étaient miraculeusement épargnés.  

D’ailleurs, globalement en France, ceux qui travaillaient dans des conditions très précaires semblaient épargnés. Au début, si vous ne portiez pas de masque, il n'y avait aucun risque. Mais comme il s'adapte, il faut maintenant en porter.

Autre paradoxe, ce virus laisse relativement tranquille les gens dans les transports en commun et les supermarchés bondés.

Il s’attaque en priorité aux marchés et producteurs locaux et bios préférant la culture intensive chimique (Je rappelle ici que les cancers liés en grande partie aux produits chimiques font 150 000 morts en France par an, donc grosso modo 5 fois plus que le covid19 qui atteint, de fait, les gens déjà malades). Depuis l’apparition du virus, le ministère de l’agriculture a d’ailleurs fait assouplir les normes d’épandage de produits chimiques jugées trop contraignantes près des habitations.

Finalement, ce virus s’attaque à ceux qui ne travaillent pas ou qui voudraient profiter de la crise sanitaire pour se reposer et ne rien faire (le célèbre syndrome de la serviette sur le sable au soleil évoqué plus haut). De mauvais Français que certains ont trouvé urgent de dénoncer. (Même dans mon village pour un simple dîner entre amis).

Ce virus a aussi férocement attaqué le droit du travail obligeant des travailleurs à accepter jusqu’à 60 heures de travail hebdomadaires dans certains secteurs dits stratégiques. Heureusement que le télétravail existe (voir photo d'illustration.)

Vous aurez bien compris que je parlais de ce terrible virus liberticide de la gouvernance  bureaucratique française.

Le covid19 (et sa gestion catastrophique), lui, a bon dos et se porte bien. Merci pour lui.

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14 avril 2020

Déconfinement

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Si je te déconfine un jour comme celui-ci

Avant la fin de l'immonde vie ici-bas

Sans morale aucune et si virale épaissie

C'est pour que l'éternité nous tende les bras, 

 

Et comme ce monde finira par s'écrouler

Que cela soit les Lemaire ou les Ardéchois,

Recherchons nos dernières petites vertus ailées

Pour faire croire que nous avons l'embarras des choix.

 

 ©Xavier Lauprêtre Pâques 2020

20 février 2020

Qu’est-ce que tu fais de ses tétés ?

J’aurais pu intituler cet article « l’algorithme c’est fantastique, mais le téton ce n’est vraiment pas bon ».

 

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N’en déplaise aux thuriféraires du progrès, aux start-up men and women, l’algorithme n’est ni logique, ni politiquement correct et pas féministe pour deux sous. Et j’ajouterai que l’intelligence artificielle a le défaut de son nom, elle est artificielle…

 

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Prenons Facebook, haut lieu virtuel du progrès et de l’algorithme. Je me suis rendu compte en tapant le mot « génial », que le mot réagissait de plaisir quand on était un homme génial comme moi. Par contre, si on est une femme géniale, ce qui arrive très rarement vous en conviendrez (HUMOUR ;-) ), cela laisse totalement indifférent Monsieur Facebook qui doit être un peu misogyne. C’est une information cruciale que je livre là à toutes les féministes forcément hystériques (RE HUMOUR ;-) ) et autres forcenées de l’écriture inclusive. C’est cadeau !

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Autres cas de discrimination sur Facebook : le téton. Oui, le téton vous dis-je…

Si vous êtes un homme, tout va bien, vous pouvez exhiber votre téton, faire semblant de le lécher comme Prince dans une pose lubrique, pas de souci. Si vous êtes une femme par contre, même avec des seins minuscules, Monsieur Facebook ne va pas apprécier tant de lubricité. D’ailleurs, pour l’intelligence artificielle de Facebook, le téton est rangé au rayon acte sexuel. C’est vous dire la gravité…

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Quand on poste souvent des photos de femmes dénudées comme moi, il faut avouer que les réactions de Monsieur Facebook sont assez aléatoires. Pourtant je floute systématiquement le téton, mais parfois la frontière avec l’aréole est ténue.

Mais Monsieur Facebook semble accepter l’aréole. C’est vraiment le téton qu’il ne supporte pas. Et vous savez ce que c’est avec les réseaux sociaux, pas le temps de s’allonger dix ans sur le divan d’un psy pour découvrir que c’est Tata Myspace qui exhibait ses nichons avec ses montées de lait devant ses neveux Facebook et Instagram quand ils étaient encore tout petits.

Cela les a dégoûtés à vie…

 

Adieu féminisme et parité sur Facebook. Le téton, vous dis-je…

28 décembre 2019

Bilan et fin ?

Comme chaque année, je vais faire le bilan en images de cette année photographique. J'ai très peu écrit sur ce blog et je me pose vraiment la question de le continuer. Comme j'écris par ailleurs des nouvelles et des romans, ainsi que parfois sur les réseaux sociaux, est-ce vraiment important d'écrire mes états d'âme ici. En outre le monde actuel regorge d'analystes de tout poil, donc un message de plus dans la cacophonie des autoroutes de l'information est-il nécessaire ?

Voici donc douze photographies réalisées en 2019. Je ne remercierai jamais assez mes modèles qui acceptent mes idées parfois farfelues de poses. Merci à elles. Et qui vivra, verra pour la suite de ce blog.

Laménagère

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serial-mother

paradis-terrestre

lesabre

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Love&death

Myriam-plume3

Renarde2

Attachée4

Double-face

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27 septembre 2019

Censure orthopédique

Et pan dans les dents ! Énième confrontation avec Facebook et cette fois-ci mon compte principal a été supprimé sans aucune explication. Encore un téton qui traînait, vous allez penser ? Que nenni ! Je suis sage depuis longtemps et je ne poste plus de photos de nus sur les réseaux sociaux.

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Bien que n’ayant aucune preuve, j’ai ma petite idée sur la raison de ce renvoi soudain. Mes deux derniers posts étaient très ironiques et avaient pour cible celui que je surnomme notre ministre des boites de nuit, le drolatique et incompétent Christophe Castaner. Donc je vais étayer mon propos sur mon blog en espérant que ce compte ne sera pas fermé à son tour.

 

Pour un roi de l’enfumage, son début de gestion de l’incendie de l’usine chimique de Rouen était plutôt douteux. Clairement il ne savait rien et demandait simplement sur RTL de ne pas paniquer, car l’impressionnant nuage au-dessus de Rouen n’était pas toxique.

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Heureusement pour lui, un autre nuage de fumée est arrivé à point nommé avec la mort de Jacques Chirac. Attention un nuage peut en cacher un autre…

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Depuis ce n’est plus que de l’émotion pure et l’esprit de commémoration comme sait si bien faire Macron et ses affidés, dont notre Travolta du ministère de l’intérieur. On remet la Légion d’honneur à titre posthume en pleurant un pilote de canadair, mais on ne parle surtout pas de l’état vétuste de l’avion qui aurait dû être changé depuis des années.

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À Rouen, les écoles ont fermé et les habitants vomissent ; une boue noire recouvre toute la ville avec la pluie, mais la préfecture se veut rassurante, comme pour Tchernobyl, c’est passé à côté ou au-dessus ou on ne sait où, mais cela a disparu comme par magie. Lavez juste les légumes de vos potagers et laissez-nous enterrer dignement notre pote âgé.

 

Comme pour les gilets jaunes, circulez il n’y a rien à voir, pas de violence policière, cela n’existe pas. La preuve : aucune rédaction digne de ce nom n’en parle de BFM à l’Express. D’ailleurs les dizaines d’éborgnés ne peuvent pas témoigner, ils n’ont vu qu’à moitié et difficile aux manchots mutilés à coups de grenades de signer une main courante.

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De la fumée et de l’émotion, un petit zeste de peur du migrant, un discours écologique totalement vide jamais suivi d’actes et une posture de dernier rempart contre l’extrême droite. Le tour est joué. Macron est encore là pour cinq ans avec le bilan écologique et social le plus catastrophique de la cinquième république, à l’opposé des mesures à prendre.

Castaner n’a pas fini d’aller danser en boîte…

10 juillet 2019

L’algorithme n’a pas d’humour.

Quelque part c’est une bonne nouvelle. Suite à un post ironique censé me moquer des spiritualo-psycho-coachs sur Facebook dont je vous recopie ici l’intégralité avec les photos :

 

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Ma reconversion : coach pour piscines et jacuzzis.
Je vous propose un bilan en psychologie positive de votre point d’eau (selon les méthodes de Seligman et Aquaman), ainsi qu’un accompagnement pour parvenir à plonger au plus profond de vos fonctionnements hypersensibles et neurodroitiers et de vous défaire vos schémas sensitifs, ainsi que gérer vos émotions négatives apportées par les films comme les dents de la mer et la créature du lac.

Uniquement sur rendez-vous.

Je vous propose également des stages en apéro PNL pour vous aider à vous connecter au champ des possibles et vous libérer des charges qui empêchent de déployer vos potentiels restreints par la sobriété.

 

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J’ai aussitôt été abreuvé sur ma page Facebook de publicités spiritualo-psycho-occultes (la vieille, c’est le printemps…) car l’algorithme de Facebook n’a pas compris que c’était de l’ironie. Il n’a pas d’humour.

 

 

 

Le même jour, sur ma page Facebook pro, je me fais attaquer par ce que j’appelle du « féminisme de meute » pour ma photo l’évolution de la femme (dont j'ai tout de même flouté les tétons pour Facebook) inspirée par le célèbre dessin l’évolution de l’homme.

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Pour une Facebookienne ma photo « évoque une soumission. Une proie. À l’heure où l’on parle de féminicides, cette photo affiche une grande vulnérabilité. »

Et d’autres commentaires :

« On n’a pas besoin de tels symboles et sous-entendus. Vraiment macho. Je pense que je vais boycotter. »

« Peut être ras le bol de toujours voir les femmes à poil, sous n’importe quel prétexte (vendre une voiture, un yaourt, ou de l’art…) ? »

Cela me fait instantanément penser à la visite du Président iranien à Rome où étaient cachées toutes les vénus nues. Et je me dis que si l’algorithme n’a pas d’humour et que l’homme (voire la femme) en a de moins en moins, l’humour finira peut-être par disparaître et cette fois, cela ne sera pas à cause du réchauffement climatique.

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