2016, année de la bais(s)e.
Comme chaque fin d’année, je poste douze photographies représentatives de 2016. Même si ce n’est qu’une impression suggestive et que je pourrais également trouver des choses positives pour cette année écoulée, je dois avouer qu’elle ne m’est pas apparue comme très positive. J’ai eu peu de travail, certains de mes projets se sont enlisés et plusieurs deuils m’ont touché, dans ma famille et mes proches. Et je ne parle pas de David Bowie, Prince ou Hubert Mounier (Cleet Boris) dont les disparitions m’ont vraiment donné l’impression qu’une page de ma vie se tournait.
Mes livres se sont moins vendus. J’ai moins photographié cette année et moins exposé également. Et mes photos sont plus intimes, voire intimistes. Elles ont souvent été censurées sur facebook ou en expo, même en cartes postales… Drôle d'époque…
La satisfaction est plus venue du collectif avec l’association des Créacteurs en Puisaye qui fonctionne bien et que je préside maintenant depuis quatre ans, ainsi que de mon entrée sur la plateforme en ligne de ventes d’art contemporain Art compulsion.
Je terminerai sur une phrase du maître indien Swâmi Satchidananda rapportée par Arnaud Desjardins :
« Vous ne voyez pas tout ce que la vie vous a donné, vous retenez uniquement tout ce qu’elle ne vous a pas donné. »
Donc relativisons, mais bienvenue tout de même à 2017. Passez de joyeuses fêtes avec les gens que vous aimez et surtout n’oubliez pas de leur dire…