Trace de toi

Après le fiasco du Grenelles 2 le retour de l'environnement et à l'heure de la crise économique, je suis en train de lire deux livres intéressants : la décroissance est-elle souhaitable? de Stéphane Lavignotte et le désormais célèbre No impact Man de Colin Beavan.
Le livre de Lavignotte a le mérite d'expliquer et de mettre à jour toutes les théories sur la décroissance, car il en existe plusieurs, dont certaines vont à l'encontre du développement vert prôné par les écologistes. Toutes ses théories qui relèvent plus de l'économie que de l'écologie partent du principe qu'on ne pas continuer à tenir une croissance forcenée sur une terre à bout de souffle.
Après avoir tenu un discours éco-moralisateur à sa famille ou ses amis, Colin Beavan va essayer de balayer devant sa porte et mettre en adéquation ses paroles et sa façon de vivre en laissant le moins possible d'impact carbone. Difficile quand on est un père de famille newyorkais vivant au neuviéme étage d'un immeuble de Manhattan…
Stéphane Lavignotte rapelle qu'un français moyen laisse l'équivalent d'une trace carbone de 9 tonnes par an, qu'un français soucieux des problèmes écologiques et réduisant ses déchets laisse de 4 à 5 tonnes, alors qu'il ne faudrait pas plus de 400 ou 500 kilos pour que la terre supporte l'impact de la population mondiale actuelle.

Il y a du boulot dans la décroissance!

Comments

[(-)]

"La décroissance est-elle faisable et comment ?" sont forcément les questions complémentaires. Mais elles sont peut-être plus difficiles, car les conditions à remplir supposent d'attaquer de lourdes inerties. Sur ce point, voir par exemple en complément : http://yannickrumpala.wordpress.com/2010/04/10/sur_les_conditions_de_la_decroissance/